LES FOIRES ET MARCHES DE BARCELONNETTE
Le marché aux grains et le marché aux plants avaient lieu Place Saint Pierre sous la Halle de l'ancienne église.
Les marchés - Fruits, légumes, volailles - avaient lieu tous les samedis sur la Place Saint Maurice.
Plus tard, les marchés se tenaient dans le marché couvert édifié au sud de la Mairie, Place Aimé Gassier.
Le marché couvert étant devenu la salle polyvalente, les marchés se tiennent en plein air tous les mercredis et tous les samedis Place Aimé Gassier (place du Gravier).
Les foires se tenaient, comme à présent, place Aimé Gassier.
Les bestiaux étaient au Champ de Foire à partir du Moulin Chabre maintenant Jardinerie du Moulin et tout le long des Allées sur la digue droite de l'Ubaye.
Les foire sont restées à peu près aux mêmes dates qu'autrefois :
- une foire au mois d'avril.
- deux foires au mois de juin (le premier lundi de juin et le samedi de la semaine suivante dit « Grand Samedi »).
- une foire fin août.
- une foire fin septembre, la foire Saint Michel et son retour au mois d'octobre.
Les marchés fermiers, les foires artisanales ou les foires à la brocante n'existaient pas autrefois.
Les foires d'aujourd'hui ne ressemblent plus aux foires d'autrefois qui amenaient vers Barcelonnette, les habitants des hameaux alentour ainsi que ceux des villages de la vallée depuis Larche et Maurin jusqu'à La Bréole et Saint-Vincent-Les-Forts, sans oublier le Laverq et Fours.
On venait aussi d'Allos et même de la Haute-Tinée (Saint Dalmas de Selvage-Bousieyas).
Dans la ville, l'activité était grande ces jours-là. Des trétaux étaient installés sur la rue par les magasins.
Les valéians éloignés faisaient leurs achats à la Foire de la Saint-Michel pour l'hiver. Lorsqu'ils se trouvaient à court d'argent, ils achetaient à crédit, les comptes étaient tenus sur des registres. A l'époque des grands parents CHARBONNIER, par exemple, leurs petites-filles peuvent dire qu'il n'y a jamais eu d'impayés. Un siècle plus tard, il n'en a plus été de même.