Les souvenirs de Rolande MARTIN, Odile ALPHAND et Annie DEVIN

Au 19, rue Jules Béraud, lou passageus avec des ruines et les vaches.

Le Café de l'Europe reconstruit en 1960 par le grand-père d'Adrienne BRUN.

Un dénommé LANDO qui ramassait des peaux de lapins et avait une cabane vers la briqueterie.

A l'angle de la quincaillerie HANSEN, un coin avec de la terre où les enfants jouaient aux billes.

Il y avait un cordonnier, rue Grenette, à la place de l'opticien toujours de mauvaise humeur.

Un cordonnier BESUCCO, à l'angle de la rue du Moulin, avec un tablier de cuir qui faisait des chaussures sur mesure à M. CHAIX, père.

Gilbert MARTIN entretenait la patinoire et poussait la neige avec un panneau publicitaire. La musique venait d'un phono de l'Hôtel des Alpes, les patins étaient loués chez FRIGGI.On pouvait également visser des lames sous les souliers d'hiver. Maïté HONNORAT et Hélène LANDO patinaient très bien.

L'arrivée des cars, place Manuel, avec M. SIGNORET qui faisait la circulation au milieu de la rue. Les hôteliers avec leur casquette venaient chercher les touristes à la descente des cars.

Le Café de Paris était le café des mexicains, le Café de l'Univers connu sous le nom de " six fesses " car il y avait 3 serveuses a reçu le premier scopitone de BARCELONNETTE.

Fifi MASSOT toujours en pantoufles.

Le garde DESMAISON qui attendait les enfants au bas de la descente de l'Adroit pour les enguirlander.

Le lavoir sur la digue et les escaliers qui descendaient à l'Ubaye, le linge étendu dans les allées.

L'abattoir, tous les abats étaient jetés à l'Ubaye, l'eau était rouge (très bon endroit pour les truites).

La télé est arrivée à BARCELONNETTE, le 17 novembre 1962, les gens venaient la regarder dans le magasin de M. et Mme ALPHAND.

Les grands galas avec les vedettes qui venaient à BARCELONNETTE : Les Compagnons de la Chanson, John WILLIAMS, Georgette LEMAIRE…

L'opposition à la rue Manuel piétonne dans les années 1970, des pétitions circulaient. Il est vrai qu'à l'époque les parkings étaient peu nombreux à BARCELONNETTE.

Antoine PONZA qui lisait les journaux sous les anciens linos et oubliait de les changer, ou qui rangeait la laine blanche dans les tuyaux de poêle.

PIBOULETTE de Saint-Pons, la casquette et la musette de travers qui dormait dans les tas de charbon.

CLOVIS, avec son chapeau melon qui se regardait dans une glace et disait " putain, quel bel homme ".

BRONDILLE, qui vivait à l'hôpital.

Fil de fer SIGNORET, qui était monté avec une chèvre sur un manège de balançoires tournantes. La pauvre chèvre avait vomi.

Fine MIZZONI qui avait mis devant son épicerie un panneau " MORUE DESOLEE " au lieu de " MORUE DESSALEE ".

Camille FABRE au lycée.

Jeannot CHAIX et Georges MICHEL qui avaient rentré un troupeau de chèvres dans l'étude ou qui avaient des poules dans le cartable.

L'enterrement de la vie de garçon de Jeannot CHAIX avec le corbillard à cheval dans les rues de BARCELONNETTE, CAROLUS dans le cercueil avec les jambes et les pieds en plastique des mannequins qui dépassaient.

CAROLUS faisait la plonge à l'HOTEL DES ALPES. Il avait enregistré une chanson chez les ALPHAND et on lui avait fait croire qu'elle passait tous les jours à RMC et qu'il ne touchait pas les droits d'auteur.

Le père SILVE au nouveau Siècle qui avait des lunettes dans un tiroir et que les gens choisissaient.

Le père CAYROU toujours très élégant.

Le musée CHABRAND avec ses animaux empaillés qui terrorisaient les enfants : le loup qui dévorait un agneau, un agneau à deux têtes…

Le bal de l'armée qui était un grand rendez-vous mondain de la ville.