Place Saint-Pierre

Mesdemoiselles Marthe et Juliette CHARBONNIER nous ont fourni de nombreuses informations sur ce quartier de la place Saint-Pierre qu'elles connaissent si bien. L'ancien presbytère, l'église sont évoqués mais aussi leur magasin de tissus que personne n'a oublié.

Place St Pierre témoig

Place St Pierre photos hier

Coiffure Saint Pierre depuis 1989 à aujourd'hui (monsieur MEDAN et actuellement madame BARRIOZ).
Avant Monsieur ROCHE, électroménager 1980-1989.
Avant Jean BELLON, commerce de vaisselle 1969-1980.
Avant Maison de Monsieur GIEU 1925-1969. Le rez-de-chaussée a été transformé en appartement ou vécurent Madame GUIEU et sa fille, Mademoiselle Hélène GUIEU, estimée de tous à BARCELONNETTE.
Avant Epicerie Eugène GUIEU 1830-1925. Le papier commercial était libellé de la manière suivante "Laines et cotons - faïence - Graines potagères - Epicerie Droguerie". Maison retapée en 1834.

Marbrerie CAIRE aujourd'hui et depuis 15 ans environ.
Avant, pendant très peu de temps, une boutique de prêt-à-porter.
Précédemment, c'était la boucherie CHALLIER (le gendre et la fille des époux BONNAFOUS).
Boucherie Moderne.
Avant, il y avait la boucherie BONAFOUS, la plus grosse boucherie de BARCELONNETTE dans les années 1940-1960.
Avant Boucherie Monsieur CEZANNE, d'Embrun, avant 1940.
Avant Monsieur Aimé CAIRE, père de Mireille et Albert CAIRE, boucherie.
Avant, boucherie OLIVIER.

Depuis, automne 2011, distributeur automatique de DVD vidéos.
De printemps 2007 à automne 2008, boutique cadeaux du restaurant C L'ARGENTINE.
Avant, magasin de poteries L'ESCUELA BLUA.
Avant, le CYBERTRUC, boutique internet (transférée aujourd'hui dans les locaux de la SATA).
Avant, un magasin de musiques.
Juste avant il y avait un assureur pendant une brève période (la Mutuelle de GAP, des Hautes-Alpes et de l'Isère) et l'annexe de la boulangerie REYNET où se vendait des bonbons, des friandises.
Précédemment, la boulangerie COULOMB s'en servait pour entreposer la farine.
A l'entre deux guerres, c'était une épicerie tenue par Madame Hortense GRAMONT.
Avant, épicerie de son père Jean-Baptiste Gramond (1818-1903).
Dans les années 1870, était installé un cordonnier. Monsieur MICHEL nous explique qu'il se déplaçait dans les familles et restait plusieurs jours pour fabriquer ou réparer les chaussures de toute la famille (il jouait également de la vielle et faisait danser les gens aux veillées).

Depuis hiver 2011, restaurant l'IN'ATTENDU.
De été 2006 à automne 2008, restaurant "C l'Argentine".
Avant, devanture fermée pendant de nombreuses années.
Précédemment, il y avait la boulangerie REYNET transférée Place Aimé GASSIER.
Avant, boulangerie LIONS.
Avant, Madame MARTIN, boulanger.
Avant, Monsieur BIGUET, boulanger (durant les années de guerre et après).
Avant guerre, dans les années 1930, Monsieur ISNARD était boulanger (il est parti ensuite s'installer à GAP). Il avait succédé à Madame COULOMB qui après le décès de son mari en 1925 a continué à tenir la boulangerie aidée de ses ouvriers, Monsieur Ludovic DOLCE et Monsieur Flavien TRON qui s'est installé ensuite à JAUSIERS. Monsieur COULOMB avait fait reconstruire la maison vers 1914.

Depuis printemps 2008, cabinet des infirmières Claire AUGER et Virginie LOPEZ.
De 1988 à printemps 2008, cabinet d'assurance GROUPAMA.
A l'arrière du bâtiment dans d'anciennes écuries, Monsieur ZINCK y a installé son atelier de pâtisserie.
Dans les années 1860, le grand-père de Monsieur Henri MICHEL était muletier puis charretier. Il charriait à dos de mules puis ensuite avec des charrettes des blocs de marbre de la carrière de MAURIN et les descendait à Marseille. Au retour, il remontait des fûts de vin.
Au début du 19ème siècle, dans la même maison, l'arrière grand-père de Monsieur MICHEL était cordonnier.

Depuis été 2013, cordonnerie et atelier de couture.
De décembre 2006 à été 2010, agence immobilière "La Bonne Adresse" de Patrice PONZA et Hugues PARIS.
Jusqu'au début de l'année 2004, la Pâtisserie Alsacienne tenue par Monsieur ZINCK.
Avant, parfumerie CAROLE transférée ensuite rue Manuel en face de la Mairie (actuellement magasin LA GRANGE). Précédemment, il y avait l'épicerie de Madame GARINO.
Avant, une épicerie tenue par deux sœurs SANTONI de SAINT PONS, pendant deux ans.
Elles avaient racheté l'épicerie à Madame BONAVENT qui la tenait dans les années 1950.
Avant, l'épicerie de Madame REVERSO (son mari était plombier zingueur), la mère de Madame BONAVENT.

Depuis printemps 2011, bureau de l'union locale de la CGT.
Avant, un antiquaire y est installé (ouverture l'été).
Avant, il y avait un tailleur, Monsieur CITERIO, arrivé à BARCELONNETTE durant la guerre. Il avait son atelier au 3ème étage de la maison avant de s'installer au rez-de-chaussée quelques années plus tard. Il y a exercé son métier jusqu'en 1977 ou 1978.
Avant guerre, un boucher, Monsieur MIOLANS.
Précédemment, il y avait l'épicerie de Madame JAUBERT "La Jauberte".

Actuellement, permanence de Monsieur Daniel SPAGNOU, député.
Avant, le magasin a servi à des activités commerciales saisonnières.
Avant guerre il y avait un menuisier Monsieur ESMENJAUD "MERLATOUN". Arrêt vers 1940.

A cet endroit, les demoiselles CHARBONNIER vendaient du tissu,du linge de maison, confection, de la mercerie...
Elles ont arrêté leur activité en 1999.
Elles avaient repris le commerce en 1960 après le décès de Monsieur Désiré CHARBONNIER en 1944 et de Madame CHARBONNIER en 1968.
La grand-mère, Madame Euphrosine DONNADIEU a acheté en 1868 le magasin à une demoiselle PELLAT (Mademoiselle PELLAT s'est marié ensuite avec monsieur OLIVIER, elle est la grand mère de Mademoiselle Blanche OLIVIER).
Mademoiselle PELLAT tenait déjà un commerce de mercerie et d'épicerie.
Mademoiselle DONNADIEU s'est marié en janvier 1871 avec Monsieur Joseph Florimon CHARBONNIER.
Monsieur Joseph Florimon CHARBONNIER est décédé en 1913 et son épouse en 1916. Au retour de la guerre, le père a pris la suite.

Devanture en bois toujours fermée.
M-J BUISSON : "Je me souviens de l'horloger italien M.PACCI qui avait sa boutique sur le côté ouest de la place derrière la fontaine. Ce monsieur avait 4 ou 5 enfants et vivait à La Condamine, il descendait avec une vielle moto (genre TERROT ou MOTOBECANE) Il lavait les pièces des montres dans la fontaine. C'était dans les années 1970. D'autres personnes doivent se souvenir..."

2 emplacements commerciaux:

1°) - Etait installé à cet endroit avant-guerre un menuisier, Monsieur Joseph SPITALIER. Il y avait installé son atelier de menuiserie avant la guerre 1939-1945. Après la guerre, il a été embauché par les Ponts et Chaussées et il préparait dans son atelier tous les bois dont les Ponts et Chaussés avaient besoin et qu'il montait ensuite sur place : Panneaux de signalisation, coffrages de toute sorte, etc...
Fermeture de l'atelier ensuite, à sa retraite.

2°) Une modiste Madame Flavy DERBEZ (tante de Madame Claire DERBEZ, l'institutrice)

Au rez-de-chaussée, il y a eu le bureau de métreur de Monsieur HOUSSE dans les années 1930.
En 1957, s'est installé le 1er bureau du Crédit Agricole de Barcelonnette. Il y est resté jusqu'en 1962.
Etaient fondateurs et administrateurs de ce bureau : Monsieur Lucien PROAL, Monsieur Henri TEISSIER, Monsieur CHARPENEL, Monsieur Henri MICHEL.
Madame BOREL fut la première employée avant Mme Philomème "Philo" JULIEN.
A l'époque, cette agence examinait quelques demandes de prêts bonifiés déposés par des agriculteurs car ces derniers avaient subi le tremblement de terre de 1956 où des dégâts ont été constatés notamment dans la Haute Vallée puis les inondations de 1957.
Il était possible à cette époque de retirer au guichet des liquidités en petite quantité.
En 1962, le Crédit Agricole a déménagé et s'est installé dans les bureaux de la Banque GASSIER.